Soirée d’hommage à St Pierre Yaméogo: Séquences d’émotions sur la vie du réalisateur

Parents, amis, cinéastes, réalisateurs, producteurs et autres acteurs du 7 è art ont rendu un vibrant hommage au réalisateur burkinabè Pierre Sakama Yaméogo décédé le 1er avril 2019, à Ouagadougou.

C’était dans la nuit du 3 avril 2019, au Centre national des arts du spectacle et de l’audiovisuel (CENASA). Plusieurs séquences ont marqué cette cérémonie : projection de films, portrait sur l’homme, suivis d’extraits de ses films tels « Dunia, Wendemi » et de témoignages.

Plusieurs personnalités d’ici et d’ailleurs se sont succédé à la tribune pour dire ce qu’ils savaient de l’illustre disparu. 

Wakatt Communication


Toute la vie de St Pierre Yaméogo n’a pas été rose selon le styliste François 1er. Il est ressorti de son temoignage que Sakama, de son nom d’origine, a abandonné l’école très tôt.

Il s’est retrouvé à Abengourou, en Côte D’Ivoire dans les plantations pour chercher sa pitance. De là, il apprend à faire la couture et à faire la photographie. Grâce à ses économies, il se rend en France où il a travaillé dans un atelier de couture. Parallèlement, à cette activité, il s’inscrit dans une école pour apprendre le cinéma.

Plus tard, il fera venir son cousin Sibiri, aujourd’hui célèbre styliste François 1er. 
On dit de l’homme qu’il n’était pas rancunier et qu’il aimait partager. Le comédien burkinabè Abdoulaye Koumboudry, dit « fils de l’homme », lui a traduit toute sa reconnaissance.

 »C’est Pierre Yaméogo qui m’a fabriqué comédien, grâce à ses encouragements, j’ai pu remporter des prix en Afrique du Sud et ailleurs », a-t-il confié à l’assistance. 


Le technicien béninois Grégoire Noudehoun, a relaté ses souvenirs » de l’homme. Ses débuts dans le film  »Moi et mon blanc », et les grands plateaux qu’il a partagé avec le disparu ont été évoqués.


La surprise de sa mort a été évoqué par le chroniqueur de Radio france internationale (RFI), Sayouba traoré. Il a confié avoir passé d’agréables moments avec le défunt le mercredi passé à son domicile, à Gounghin. De retour en France et à sa grande surprise, il apprend sa disparition.

Une mort qui lui rappelle les propos de St Pierre Yaméogo qui aimait dire que <<la mort fait partie de la vie>>.

MCAT

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