Zaara: « J’ai l’autorisation de mon homme »

Azara Ouedraogo était plus connue comme danseuse, aujourd’hui elle se lance dans une carrière de musicienne en mettant sur le marché son premier opus nommé « Nèkré » (le réveil). Zaara nous a accordé un entretient dans lequel elle se livre.

Présentez-vous à nos lecteurs.

Je suis Zaara artiste chanteuse, à l’état civil c’est Ouédraogo Azaara.

Wakatt Communication

Avant d’entamer une carrière musicale, vous étiez danseuse,aujourd’hui artiste chanteuse, comment s’est fait cette transition ?

La musique pour moi c’est une passion, toute petite déjà j’aimais chanter. J’ai décidé de chanter en 2018, par ce que c’est la seule manière pour moi de m’exprimer véritablement, de transmettre des messages à mes jeunes frères et sœur

Parlez-nous de vos débuts dans la musique 

Ça se passe bien pour un début vu que  j’avais été par le passé en contact avec le monde de la musique avant de devenir ce que je suis. Au départ j’étais danseuse et je fréquentais déjà ce milieu. Partout où je vais-je suis bien accueilli, je peux dire que ça se passe bien pour moi.

C’est quoi le genre musical de Zaara ?

J’évolue dans l’afro beat, et le Tradi-Moderne

Parlez-nous de votre album

Je suis à mon premier album, un album de 6 titres baptisé ’’ NèKré’’ Qui signifie le réveil en langue Mooré par ce que j’ai arrêté la danse il ya de cela  plus de 20 ans, j’avais marqué une pause  et j’ai réalisé plus tard que je dormais sur ma carrière et comme j’ai décidé de reprendre les choses en main, j’ai baptisé l’album nékré.

De quoi parlent essentiellement vos chansons ?

Mes chansons traitent de l’actualité, elles parlent de mariage, de divorce et d’espoir. Par ce que c’est ce que nous vivons au quotidien et j’ai donc voulu attiré l’attention des gens sur ces maux

Comment appréhendez-vous le milieu du show-biz, surtout que nous savons que ce n’est pas toujours aisé et qu’il faut d’une certaine manière payer le prix pour avoir la gloire ?

Personnellement je n’ai pas de problème, en venant dans la musique je savais ce que je voulais, je suis toujours bien reçu partout où je vais que ce soit avec les animateurs, les promoteurs de festivals, mes collègues artistes…

Lorsque j’approche des gens pour de l’aide, ceux qui peuvent m’aider le font et nos relations sont purement professionnelles.

Comment faites-vous pour joindre les bouts entre la vie de couple et le travail?

J’ai l’autorisation de mon homme, c’est vrai que le milieu du showbiz est compliqué pour nous les femmes mais si vous avez la confiance et le soutien de votre mari, c’est suffisant.

Parlez-nous de vos projets !

je suis en studio pour l’enregistrement de mon second album qui verra certainement je jour en fin 2020 si tout va bien

Quels conseils pouvez-vous donner à vos jeunes sœurs qui aimeraient suivre vos traces ?

Je leur dirais de croire en elles et surtout d’avoir confiance en leur capacité. Car quand on a confiance en ce que nous faisons cela amènera également les gens à nous accepter et que ce ne sont pas les difficultés qui manquent, d’ailleurs c’est elles qui nous forgent

Votre mot de fin !

Je salue tous ceux qui aiment ma musique et qui me soutiennent, et je remercie aussi toutes les personnes qui œuvrent à promouvoir la musique burkinabè.

Assétou Compaoré

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