Dani kouyaté sur la plus haute marche du podium au FESPACO - Radio Burkindi
Dani kouyaté

Dani kouyaté sur la plus haute marche du podium au FESPACO

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Dani Kouyaté, le réalisateur burkinabè, grand vainqueur de la 29e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), a été reçu quelques heures après son sacre au journal télévisé de 20h de la Télévision nationale du Burkina Faso. Entre autres sujets abordés, le choix du noir et blanc pour son film « Katanga, la danse des scorpions ».   

Le grand vainqueur de la 29e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), le réalisateur burkinabè, Dani Kouyaté, a fait part de son ressenti après avoir été consacré par le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré.

« C’est la joie, c’est le bonheur, c’est le soulagement. On est dans les nuages quand on entend les Burkinabè qui sont si heureux…, ça fait chaud au cœur. On est contents d’avoir remporté cet Etalon d’or après 28 ans d’attente et surtout dans un contexte où on a besoin d’un peu de sourire », a-t-il déclaré. Cette 29e édition, il dit l’avoir vécue avec beaucoup de satisfaction.

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Un choix audacieux pour Dani kouyaté

Mais sur le choix du noir et blanc, il explique que c’est un choix audacieux et incompris au départ. « Le film en noir et blanc, c’était assez audacieux. Parce que je pensais qu’il fallait sortir du temps et de l’espace. Le noir et blanc, ce n’est pas le passé… Il garde sa force onirique et sa force métaphorique. Quand j’ai décidé de faire le film en noir et blanc, tout le monde était fâché. C’était une folie pour les gens », a-t-il laissé entendre.

Mais pour Dani Kouyaté, il s’agit d’un conte, et la meilleure façon de faire, c’est de le faire ainsi. « Je raconte un conte. Je veux sortir du temps et de l’espace. Pour moi, la meilleure façon de faire, c’est de brouiller les pistes de la couleur. Comme ça, on est tout de suite campé dans le rêve », a-t-il dit en sus.

En effet l’autre volonté du réalisateur a été de mettre en valeur la langue. « J’ai tenu à mettre en valeur la langue, parce que nous avons des langues très fortes. Le moore est une très belle langue, très forte. Quand on sait la parler, quand on sait la dire, on suscite le plaisir et l’engouement. Le cinéma peut s’appuyer aussi sur nos langues à condition d’avoir des grands textes. On a besoin de grandes histoires pour s’appuyer sur la langue », a-t-il aussi avancé.


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