La 34eme journée internationale contre l’abus et le trafic de drogues.

Le Burkina Faso a célébré, le samedi 26 juin 2021, la 34eme journée internationale contre l’abus et le trafic illicite de drogues dans la commune de Ziniaré.

 La célébration de cette journée dans la localité a été choisie en prélude à la commémoration de la fête d’indépendance du pays des hommes intègres, qui se déroulera dans la région du Plateau Central.

Au regard de l’ampleur que prend la consommation des drogues en milieu scolaire dans les villes et campagnes du Burkina Faso, le thème de cette journée, célébrée chaque 26 juin de l’année, est : « Drogue en milieu scolaire : quelles stratégies pour une meilleure prévention au Burkina Faso ? ».

Wakatt Communication

La Journée s’est articulée autour des activités suivantes : une cérémonie de lancement des activités, une conférence de presse pour expliquer aux journalistes le phénomène de la drogue et ses conséquences en milieu scolaire et enfin l’incinération de près de 13 tonne de drogues (cannabis et produits pharmaceutiques prohibés).

La cérémonie de lancement a été présidée par Madame le gouverneur de la région du Plateau central Nana Fatoumata Benon/ Yatassaye représentant le ministre de la Sécurité par ailleurs président du Comité national de lutte contre la drogue.

Le Secrétaire permanent du Comité national de lutte contre la drogue (SP-CNLD) le Contrôleur général de Police, Dramane Elvis Compaoré a laissé entendre que la célébration de la journée internationale contre l’abus et le trafic illicite de drogue offre l’occasion aux acteurs de renouveler leur engagement aux côtés de l’Office des Nations-Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) à lutter efficacement contre le fléau de la drogue et de traduire leur détermination à renforcer l’action et la coopération à tous les niveaux dans le but de parvenir à un monde affranchi de l’abus et du trafic illicite des drogues.

 Le Contrôleur général de Police a aussi indiqué que le thème de cette année vise à interpeller les autorités administratives, politiques, coutumières et religieuses de notre pays, les parents et les éducateurs ainsi que l’opinion nationale sur la hausse de la consommation des drogues dans nos écoles et l’impact négatif de ce fléau sur le cursus scolaire et le devenir de nos enfants.

 Il a ensuite soutenu qu’au vu de l’immensité des défis, il est indispensable non seulement d’augmenter de manière substantielle le budget alloué au Secrétariat permanent du Comité national de lutte contre la drogue et celui des autres structures, mais aussi d’installer les structures déconcentrées du CNLD que sont les comités régionaux, provinciaux et départementaux de lutte contre la drogue.

 « Comme, cela a été recommandé à plusieurs Assemblées générales du CNLD, il est important que les différents ministères apportent leur contribution financière pour son bon fonctionnement », a-t-il souligné.

Source : ministère de la sécurité

SIDYANE aicha

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