Serge Ekra: voici pourquoi je suis partit de Ouaga FM !

Il était l’un des journalistes les plus célèbre de Ouaga FM. Contre toute attente, pour les auditeurs ,Serge Ekra a quitté la radio . Dan cet entretient il revient sur son départ de Ouaga FM mais aussi sur les préparatifs de la 4e édition des Madigo dont il est le promoteur. 

Radio Burkindi : comment se porte Serges Ekra après son départ de Ouaga FM ?

Serge Ekra : Serge Ekra se porte bien. Serge Ekra occupe d’autres fonctions de responsable à la Communication de certaines structures

RB : Peut tu nous-parlez de ton départ de Ouaga fm?

SE : Oui pourquoi pas. Je suis parti de façon libre. Vous savez à un certain moment de la vie quand on est conscient qu’on ne peut plus rien apporter quelque part c’est mieux de céder la place aux plus jeunes en leur donnant aussi l’occasion de s’éclore. Et surtout quand on ne se sent plus à l’aise dans un service autant aller ailleurs. Surtout quand on est sollicité pour d’autres aventures pourquoi pas?

RB : Doit-ont comprendre qu’on vous pousser à partir?

Serge Ekra : Non. Personne ne m’a poussé à partir de là. Mais moi je ne me sentais plus à l’aise. J’ai quand même passé 3 ans de ma carrière journalistique à travailler pour cette radio. Souvent il faut savoir partir au bon moment pour garder une bonne image. Vous comprenez?

RB : Ok. Qu’est ce qui occupe le temps de Serges Ekra en ce moment?

SE : Alors, l’Union des Ressortissants de Côte d’Ivoire au Burkina – URECIB – ou alors la communauté Ivoirienne du Burkina par la voix de son Président m’a appelé pour gérer le secrétariat à la Communication et à l’Information. Aussi je me consacre à SADELCOM qui ma structure. Voilà un peu mon quotidien. J’assure également la Communication de la COPTAC BF  une structure qui fait la promotion de l’amitié Ivoiro Burkinabè

RB : On voit que ton emploi du temps est bien remplit et que devient les madigo dans tout ça?

SE : Rire on peut le dire. Plus chargé qu’à OUAGA FM en tout cas. Les MADIGO se portent bien. Nous sommes en plein dans l’organisation de la 4è édition qui aura finalement lieu le 18 octobre à Ouagadougou.

RB : Peu tu nous en dire plus sur cette 4e Edition?

SE : Oui. Il faut reconnaître que cette année les choses sont relativement difficiles compte tenue  de la crise économique qui frappe le pays. Les partenaires ne réagissent pas vraiment. Mais bon après quatre ans je pense que mon équipe et moi avons réussi à avoir des acquis donc on tiendra l’édition quand même.

RB : Quel seront les innovations de cette édition?

SE : Alors cette année nous sommes passés à 12 prix au lieu de 11 comme aux éditions précédentes. Au regard de certaines critiques et suggestions nous avons ajouté le prix du Meilleur producteur Discographique qu’on combinait avec celui du meilleur producteur cinématographique. Cette année nous avons initié le prix « YOUSSEF OUEDRAOGO » du journaliste ou animateur qui se sera intéressé à la présente édition. Et le prix du meilleur manger portera le nom de Aubin Degny MADIGO 2015 qui est malheureusement décédé cette année en Espagne.

RB : Peux-tu nous parler du plateau artistique?

SE : Alors à cette cérémonie nous aurons Princesse Hulda, Fely’S, La Jaguar, Bibish Sérénité, et la Marraine

RE : Lors de la publication des nominés, un des nominés en l’occurrence Maxwell a créé un scandale. De quoi s’agit-il réellement?

SE : Rire. Non Maxwell n’a pas créé de scandale. En réalité ma personne n’est pas forcement lié au choix des nominés. Donc Maxwell a été proposé par nos observateurs sur le terrain comme l’un des meilleurs managers de Ouagadougou. Alors il se trouve qu’après la publication de la liste, Maxwell m’a personnellement contacté pour me signifier qu’il n’était pas manager mais plutôt responsable carrément du New Ice. Finalement avec l’intervention de M. Charles TEHI le président de l’URECIB on s’est entendu et on a fini par se comprendre. Et Maxwell a été retiré de la liste des nominés. Voilà

RB : onc tout est rentré dans l’ordre?

SE : Oui avec Maxwell tout est rentré dans l’ordre. Aux sponsors et potentiels partenaires nous demandons de nous soutenir. Aujourd’hui les MADIGO c’est un concept qui n’existe qu’au Burkina Faso. Malheureusement, les soutiens ne suivent pas vraiment comme il le faut et parfois cela joue sur l’éclat de la cérémonie. Donc nous sommes à 3 semaines ils ont encore le temps d’associer leur image à l’événement.

RB : Merci bien

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